iEn matière scientifique, la référence au réel est prééminente.
Les données ici rassemblées sont conformes aux normes analytiques en vigueur à l'époque des explorations de terrain, qui reposaient sur l'observation des objets géologiques. Il s'agissait alors, en quelque sorte, de reconnaître et de décrire des dispositions inédites susceptibles de moyens analytiques nouveaux et performants, en géophysique, géochimie, géologie isotopique, etc Encore fallait-il savoir, face à la nlouveauté et à la complexité des édifices, ce qui était comparable et ce qui ne l'était pas. D'où la nécessité d'une mise en ordre préalable.
En Sciences de la Terre, la nécessaire définition des objets d’étude, sédiments, corps plutoniques divers, éifices tectoniques, constructions volcaniques, réseaux filoniens, faisceaux de failles, etc., implique d’identifier avec un degré de précision approprié la disposition en composition, forme et dimensions, ainsi qu’en âge relatif, des divers objets géologiques rencontrés. Un préalable qui paraît évident, mais ne va pas de soi dans la mise en pratique, car la qualité de l"information obtenue dépend de l’investissement consenti en temps, logistique, méthode de travail, et en définitive, de l’adéquation des moyens à la dimension du thème régional abordé.
En Afar, les événements géotectoniques, seismes, éruptions, megafissurations, peuvent se produire sans témoins attentifs en des lieux difficiles d’accès et de composition géologique incertaine. A cet égard, l’est-Afar, outre l’activité volcano-tectonique, offrait la particularité d’une remarquable exposition paysagère, d’une relative facilité d’accès, d’équipements logistiques, et d’une certaine tradition de pratique des études de terrain.
L’identificatiion des composants impliquait l’integration cartographique. En effet, seule cette approche de la géologie de terrain, où l’observation naturaliste traditionnelle joue un grand rôle, peut permettre la description des différents objets et de leurs relations géométriques. Telle est la "vérité-terrain", que ne révèle nullement dans les édifices complexes la seule imagerie instrumentale. Cette démarche, où entre une part d’intuition, va de pair avec la reconstitution d'une histoire de l’édification de ces objets au long des temps.
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Le présent document vise à illustrer par des rappels ou des inédits, l’intérêt d’une définition analytique initiale sur le mode de la cartographie de terrain. Les travaux de terrain qui sont ici évoqués ont été conduits selon les conceptions développées au XXème siècle par C.E. Wegmann, dans le cadre réputé de l’Ecole suisse de Neuchâtel: celles de l’analyse tectonique.
B - CARTOGRAPHIE ANALYTIQUE
B -CARTOGRAPHIE ANALYTIQUE
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